photos et textes d'époque…

– un deuxième angelot à partager ?

ceci n’est pas un ready made
ni une joconde napolitaine
en échos à la chose religieuse d’hier
et du tireur à l’arc de tomi unguerer
je tombe sur une brochette de nones en blanc bleu
et un « enflêché » collé sur un mur d’immeuble

l' »enflêché » est signé cyope & kaf
graffeurs napolitains
http://www.cyopekaf.org/oldsite/home.htm
je les ai trouvé par l’intermédiaire d’article 11
qui nous propose l’article de luca rossomando
à propos de son aventure au sein
napoli monitor
mensuel indépendant…
http://www.napolimonitor.it/

« Nous avons commencé à trois, il y a cinq ans. Au fil du temps, notre équipe s’est agrandie, bariolée et transformée – avec une dizaine de personnes pour assurer la continuité, dont une moitié de dessinateurs. En cinq ans, en expérimentant, nous avons beaucoup appris ; sur la méthode, sur le fonctionnement du système, sur la dépendance très étroite entre moyens et résultats, sur les liens quasi-inextricables entre les conditions de production – le temps, la diffusion du titre et l’argent à disposition – et la réalisation du journal. Je pense surtout aux enquêtes. La chronique et le reportage peuvent se faire honnêtement avec des moyens insuffisants, alors que l’enquête approfondie, dite « d’investigation », requiert, au-delà du temps et de l’argent, une forme de « respectabilité » – notamment dans le rapport avec les sources – qu’un petit titre ne possède pas toujours. »

comment peut-on être aussi humble et clairvoyant ?

la suite est ici traduction de l’italien (damien almar)
http://www.article11.info/?La-fragile-proposition-du-Napoli

c’est quand même bizarre
d’en arriver à être obliger de ne pas se faire payer
pour garder son intégritécomme si pour la gagner
il fallait s’arrondir les finitions
pour paraître au plus plus lisse
de la bonne parole de leur vie bien tracéela parole et sa promesse est le dernier enjeu
des puissants pour tenter de résister
à l’effritement de l’abondance

ils n’ont pas trouvé la sortie… « crise »
alors ils tentent de censurer
à coup de salaires ceux qui contribueront
à maintenir la « douce » décrépitude…
« Le CAC 40 soigne ses actionnaires« 
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201825050653-le-cac-40-soigne-ses-actionnaires-271152.php

on vois bien
les graffeurs dans la rue
les « creative comons« 
les musiques « up loadées »
et autres logiciels libres
qu’une économie différente
est entrain de se « partager »


aller* quelle époque
jf le scour, 2011
*je sais, je sais, je revendique