la rivière d’auguste

J’ai reçu la queue non écaillée, celle avec le timbre avec comme consigne de la postée. Je lui ai fait faire un détour après un remplumage, non, que dis-je un ré-écaillage de circonstance, en me disant que puisque ce sont les objets qui nous possèdent et non l’inverse, tu saurais faire vivre cette chaîne après quelques détours pour ne pas tomber dans le piège du possédé. A cet instant, nous sommes dans les méandres d’un esprit sinueux en espérant toujours qu’ils finissent pas conduire jusqu’à Philippe (j’ai bien noté que ces variations y conduisent un peu, beaucoup,,…c’est selon). La seconde queue était un remerciement d’avoir joué le jeu…mais je vois que tu as su réadapter les règles comme d’autre avant. Ah ces artistes farceurs ! Qui vivra verra !

à part faire tourner, le bazar
(comme si un boomerang postal devait revenir)
je ne vois pas bien qu’est-ce que ça amène
si on ne raconte pas un peu ce qui se passe
ou si les « recevants » futurs expéditeurs
ne font pas échos d’une manière ou d’une autre
à moins que sur « facebook », qu’on ait le parcours minute par minute
avec leur nouveau service « amis à proximité » ???

la question que je me pose :
ai-je coupé le fil en envoyant ma queue en croûte, l’autre jour ?
après mon histoire « The big fish » n’est qu’une manière
de raconter une histoire avec mon facteur

—
y-a plus d’époque !*
jf le scour, 2014
*je sais, je sais, je revendique

ps : promis quand numéricable rachète facebook
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