photos et textes d'époque…

– « no-whorying way »

ceci n’est pas un ready made
ceux-ci sont russes

j’avais oublié que je me posais déjà la question
http://ready.thecroute.com/2011/12/26/hiver-russe/

« Russie : La chaîne humaine du “Grand cercle blanc” à Moscou »

 » Le monde entier a entendu parler du Cercle Blanc ! Voici quelques titres des principaux médias et agences d’information de la planète : Des milliers de gens font une chaîne humaine pour manifester contre Poutine || Les manifestants anti-Poutine forment un ‘anneau autour de Moscou’ || Impressionnante manifestation anti-Poutine à Moscou || Le Grand Cercle Blanc de Moscou || Une chaîne humaine anti-Poutine de neuf miles entoure Moscou || Moscou encerclé : ‘se donner la main pour des élections honnêtes’ || Les Moscovites se tiennent par la main pour protester contre la mainmise de Poutine sur le pouvoir || Les manifestations contre Poutine, une ‘réaction en chaîne’… »

https://www.facebook.com/moscow.comes.back/posts/278867185517260
via http://fr.globalvoicesonline.org/2012/02/27/99531/

comme la première fois je me demande ce que « voïna »
peut faire de tout ça…
comme je ne lis pas le russe dans le texte
http://free-voina.org/
et que les sites en anglais ou en français
http://en.free-voina.org/  http://fr.free-voina.org/
ne sont pas très au jus
jereste sur ma f(a)in

cependant sur le site « cafebabel »
j’ai trouvé la trace
d’une interview qui m’a vraiment interpelé

     » Nous avions renoncé à faire usage de l’argent pendant sept de ces années. Nous étions convaincus que la nourriture était un droit, pas un privilège, et refusions donc de dépenser de l’argent pour cela. En fait, nous n’avons jamais rien payé. Nous nous intéressions aux pratiques sociales dans l’espace urbain, le « comment » de la vie au cœur de l’une des villes les plus chères du monde lorsque l’on refuse tout ce que l’on nous impose comme nécessaire. Peu à peu, nous avons renoncé à tout ce qui était « humain » : une maison, la richesse, un emploi, une carrière. A Moscou, toutes ces bonnes choses dépendaient d’une manière ou d’une autre de votrla e loyauté envers le régime en place, qui ne pouvait être défini que comme cannibale. Nous détestions le régime. Nous vivions dans des greniers et passions nos nuits dans les couloirs et les salles de cours de l’université. L’été, nous dormions dans les rues. Un mode de vie loin des soucis et de la servitude économique, c’est ce que nous appelions le « no-whorying way ». »

dixit vor alias oleg vorotniko
http://www.cafebabel.fr/article/39511/voina-collectif-artistique-russe-flics-russie.html

le « no-whorying way » est la manière
d’aller chercher la parade à notre « vie systémique », non ?

à partir du moment où l’inquiétude disparaît
le système en prend un coup !
plus de qu’est-ce qu’on va faire quand on va être vieux
quand on va être malade
quand on n’aura pas de travail…

tous ces motifs d’inquiétude qui font que le système nous tient
que le pétrole continue d’être une énergie incontournable
que les français ne peuvent se passer du nucléaire

pourquoi continuer de travailler pour rouler en voiture
hein ?
pourquoi devoir travailler pour payer des loyers… parisiens
hein ?

en respirant un bon coup
calmement
hop, plus de voiture
plus de paris

un grand coup de vide
qu’est-ce qui est vraiment nécessaire
… t’inquiètes !
comme disent les belges

pour finir une petite vidéo de voïna
intitulée : « help a child, help your country »
tout un programme pour aider les inquiets :


aller* quelle époque
jf le scour, 2012
*je sais, je sais, je revendique

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.