ceci n’est pas un ready made
ceci est un beau miroir
pourtant ça commençait bien !
« Facebook, on le sait déjà, révèle la formidable blessure narcissique dont souffre l’homme occidental depuis qu’un juif viennois, un certain Freud, lui a indiqué qu’il n’était pas maître et souverain de lui-même et qu’il avait un inconscient. Alors, pour retrouver la toute-puissance qu’il croyait avoir enfant, il se surexpose en espérant redevenir le centre d’intérêt du monde entier grâce à des amis virtuels qui s’extasieront sur le moindre petit événement de sa vie. »
« Facebook-Mayflower, même combat »
http://www.causeur.fr/facebook-mayflower-meme-combat,15957
cette histoire de surexposition pour des amis virtuels
c’est assez bien dit…
ensuite ça se complique :
« On avait aussi oublié que Facebook était la création d’un adolescent étasunien, c’est-à-dire ce qui peut se faire de pire en matière d’explosion hormonale impitoyablement refoulée par les fantômes des pèlerins du Mayflower. C’est d’ailleurs l’alchimie hypocrite d’une pornographie virtuelle abjecte et d’une vie réelle fondée sur la misère sexuelle des dépucelages obligés sur les banquettes arrière des bals de fin d’année qui explique que le serial killer soit d’abord, à l’origine, une spécialité américaine comme vous l’expliquerait très bien Robert Ressler, l’agent du FBI qui fut le pionnier du profilage. »
pof et pof pof
qu’est-ce qu’il se passe
et bien madame mich(o)u
on va nous parler de la censure des photos d’allaitements
… sur le « big big » réseau
ouai
ça valait bien un écrivain à la machine … à écrire
auteur chez galimard
et blogueur http://feusurlequartiergeneral.blogspot.com/
bon, c’est vrai
nous sommes chez causeur le summum du « polémisto-papotage » parisien
ce n’est pas tout
pour le nouveau nombril du monde
et sa mise en scène
« Génération moi.com : Internet rend-il mégalo ? »
http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/02/03/01007-20120203ARTFIG00479-generation-moicom-internet-rend-ilmegalo.php
« Les travaux se multiplient sur ces nouvelles sociabilités. Les chercheurs se demandent ainsi si ces réseaux, où l’on choisit ses amis, finissent par nous plonger dans un monde endogame, une bulle. Une théorie battue en brèche par le laboratoire de Facebook qui, sans surprise, affirme au contraire qu’on s’expose à plus de diversité sur les réseaux que dans la vie quotidienne. »
m’avaient accrochées
de parler de « formidable blessure narcissique » à propos des « ultra-fameuses » sociabilités… nouvelles
c’était pour moi une entrée dans le vif !
on tombe sur une citation du spécialiste tricolore du buzz vidéo
http://www.nimportequi.com/fr/
« C’est en faisant n’importe quoi que l’on devient n’importe qui. »
—
aller* quelle époque
jf le scour, 2012
*je sais, je sais, je revendique